Interview : Plug & See, des montures à découvrir le 11 février

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Plug et See – Debauge Opticien Lyon (69)

S’ils portent tous deux des lunettes, Frédéric Juppet et Damien Briatte n’étaient pas pour autant prédestinés à se lancer dans le monde de l’optique. Les deux créateurs de Plug & See ont pourtant tenté l’aventure et nous dévoileront ce samedi 11 février à Lyon un concept innovant et inédit. Un Atelier Debauge que nous présente Damien Briatte, familier d’Optique Debauge, puisque c’est chez nous qu’il a acheté sa première paire de lunettes !

Qu’est-ce qui fait l’originalité de Plug & See ?

Plug & See, c’est un concept de lunettes avec une paire de verres uniques qui permet de changer de monture comme de chemise. Avec la même paire de verres, on peut ainsi porter un jour une monture ronde et le lendemain une carrée. L’idée derrière ce concept, c’est de faire rentrer les lunettes dans les dressings. D’en arriver à se faire plaisir avec des lunettes comme on peut par exemple le faire avec un nouveau manteau. Et d’amener la possibilité d’accorder la couleur de sa monture avec sa tenue du jour…

Plug & See concept

Comment vous est venue cette idée ?

Nous sommes issus d’un incubateur nouvelle génération appelé WAOUP. Il y a un peu plus de deux ans, suite à un brainstorming géant, nous avons eu avec Frédéric l’idée d’amener de la fraicheur et de la nouveauté dans l’optique. Nous sommes partis de deux constats : quand on porte des lunettes, c’est pour bien voir. Mais souvent, il y a une frustration de ne pas pouvoir en changer. Nous avons travaillé avec plus d’une vingtaine de personnes en amont pour parvenir à ce concept, des avocats spécialisés dans la propriété industrielle, des ingénieurs, des opticiens, des personnes du marketing ou de la communication. Une vraie communauté de talents. Ensuite, nous avons monté notre structure, mis en place notre chaine de production et nos montures sont commercialisées depuis décembre 2016.

Que pourrons-nous découvrir ce samedi 11 février lors de l’Atelier Debauge ?

Avec Frédéric, nous vous présenterons notre collection Les Singulières. Comme dans le textile, nous travaillons toutes les collections autour d’un thème, comme des marques à part entière avec leur propre source d’inspiration. Les Singulières, c’est revisiter les modèles classiques de la lunette en ajoutant le côté discret de l’élégance à la française. C’est leur donner une touche de modernité, ajouter le petit détail qui tue. Nous voulons faire des lunettes qui se voient et elles sont aussi totalement made in France. Ce samedi, dans la boutique lyonnaise vous pourrez donc les essayer, les acheter et surtout découvrir notre concept.

En général, les gens adorent  cette idée. Ça leur plait bien de pouvoir changer de monture, surtout les clientes. Elles sont sensibles au changement de couleur. Il faut dire que les lunettes sont panachables : avec deux montures du même modèle, on peut au final en avoir quatre selon les assemblages. Les hommes sont de leur côté plus sensibles au changement de forme.

Plug & See Illustration

La collection Singulières est fabriquée en France. Plug & See, ce sont aussi des montures militantes ?

Nous ne faisons pas seulement cela pour fabriquer des lunettes. Il y a une volonté d’aider les opticiens indépendants à se démarquer en suscitant de nouveaux actes d’achat. L’idée est de faire revenir les clients plus souvent, comme pour les solaires. Qu’ils ne poussent pas la porte de l’opticien seulement quand ils ont de nouveaux verres à se faire faire. Et Plug & See repose sur un vrai constat client, nous sommes partis d’interviews  de consommateurs montrant un réel besoin pour créer notre marque.

Comment voyez-vous l’avenir de Plug & See ?

Nous espérons être distribués dans beaucoup de magasins indépendants. On ambitionne de sortir une collection par an. L’idée est d’en avoir pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Avec par exemple du très haut de gamme, et une collection en série ultra limitée autour de Karl Zero. Il y aura 1000 montures disponibles en France. Et puis nous souhaitons collaborer avec le grand public, en leur proposant par exemple de créer leurs montures, qui porteront leur nom, et sur lesquelles ils toucheront des royalties. L’esprit collaboratif est vraiment inscrit dans notre ADN.

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